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Messages : 1
Date d'inscription : 12/07/2022
Âge : 21 y.o
Occupation : pianiste
Trigger Warning : transphobie
Informations générales
Prénom, Nom Thibault Alisier, seul ce prénom-là compte ; il en est fier, Thibault, il le porte fièrement sur ses épaules, choisit sans vraiment l'être, instinct, moi, c'est Thibault, enchanté. L'espoir d'être enfin celui qu'il est vraiment, c'est ça qu'il représente, ce prénom.
Age, date de naissance 25 avril 2001, 21 ans et déjà le cerveau explosé par tant d'appréhensions.
Genre Tête haute, regard droit, il est un garçon et malgré son anxiété, n'hésite pas à se défendre face à quiconque lui dira le contraire
Orientation Sûrement pansexuel parce que le genre n'a pas d'importance pour lui, est de toute façon plus Kennysexuel qu'autre chose désormais.
Origines, Nationalité Papa a dit que sa grand-mère est venue de l'Amérique pour s'installer ici, mais depuis lors, leur sang a commencé à bien se diluer dans celui des français.
Occupation Il est pianiste soliste, enfin, officiellement, et commence à être connu sur internet grâce à ses covers comme ses propres compositions.
Habitation appartement en plein centre de Paris, encore un peu gêné du fait que ce soit Kenny qui paie presque tout - mais commence à s'affirmer financièrement également.
Statut civil En couple et désespérément amoureux, il ne voit désormais plus sa vie sans lui.
Situation familiale Fils unique, papa et maman toujours vivants dans un autre arrondissement, avec leur petite boutique de robes de mariées.
Informations sur sa santé Rien à signaler, si ce n'est qu'il est sous testostérone depuis ses 18 ans et qu'il a eu sa mammectomie à ses 20 ans. Il boit très peu, ne fume pas et ne touche pas à la drogue - enfant sage, dirons-nous, c'est surtout que ça ne le tente pas du tout.
Trigger warnings Transphobie
Groupe Mature Soul
Vie
passéePrénom, Nom Sur sa tombe est inscrit Nathan Rosalie, prénom qu'il a toujours adoré, adulé.
Age, date de naissance Il est né un certain 25 avril 1910 et mort un 28 mai 1955. Il aura été alors âgé de 45 ans - pas si mal, pour un survivant.
Genre La question ne s'est jamais posé, il s'est toujours senti homme jusqu'au bout des ongles.
Orientation gay placardé en grand sur les murs, ce qui l'a toujours poussé à fuir la police, fuir les gens, fuir les nazis.
Origines, Nationalité Français pure souche.
Occupation Autrefois, il était fleuriste et adorait son métier ; le temps de l'occupation, il a dû quitter son travail au risque de se faire prendre. Et puis, des fleurs par ces temps sombres, personnes n'en voulait.
Statut civil Il a virevolté un moment de bras en bras, avant de trouver le grand amour durant la résistance. Ne s'est jamais remis de sa mort, bien qu'il ait tenu douze ans de plus.
Situation familiale Maman et papa morts tous les deux, l'une de crise cardiaque, l'autre à la guerre. Pas de frère ni de sœur à l'horizon.
Informations sur sa santé Fumait comme un pompier (+) à la découverte des chewing-gum, il a commencé à en mâcher constamment jusqu'à s'abîmer un peu les dents (+) très sportif, il avait un corps d'athlète (+) Cancer des poumons, c'est ce qui l'a tué.
passée
Moi, j'dis pas que je suis pas né dans le bon corps, je dis juste que c'est pas le bon corps qui est né, mais vous savez, c'est pas si grave, les mots ne m'atteignent pas, la peur je l'attrape et la tord, mon sang peut couler que je resterais le même, échine droite, je ne ploierai pas,
et si je ploie je me relève, je ne suis ni faible ni fort je suis humain
et si je pleure, je n'en reste pas moins un homme
et si je crie, c'est que je suis en vie
car c'est le silence
qui m'effraie le plus.
et si je ploie je me relève, je ne suis ni faible ni fort je suis humain
et si je pleure, je n'en reste pas moins un homme
et si je crie, c'est que je suis en vie
car c'est le silence
qui m'effraie le plus.
Bébé n'a pas pleuré.
Yeux déjà grands ouverts sur le monde, on s'est demandé si tu respirais, mais tout allait bien, ton petit ventre se soulevait déjà d'un rythme régulier.
Bébé-silence, déjà aimé. Bercé et choyé, tu as grandi dans les bras protecteurs d'un vrai foyer. Les comptines les histoires du soir les jouets étalés sur tout le sol de la chambre les grands éclats de rire lorsque papa te faisait faire l'avion les applaudissements de maman devant tes dessins les crayons et les paillettes, souvenirs lointains, souvenirs heureux. Tu les chéris au creux de ton cœur, peu importe qu'ils s'effacent peu à peu. On pourrait croire qu'il y avait eu des signes déjà à ce moment-là, mais non, aucun ; tu étais une petite fille tout à fait heureuse et tu le disais haut et fort. Tes doigts s'évadaient dans les étoffes des robes de la boutique, la bouille rayonnante. Un jour, tu porteras celle que l'on te fera, ma fille te répétait ton père et toi, tu acquiesçais, car tu aurais tout donné pour porter une robe de princesse comme dans les dessins animés.
Tu donnerais toujours tout pour porter une robe de princesse comme dans les dessins animés – mais ça ne fait pas assez garçon, pourtant, t'es un garçon, non ? alors t'as arrêté d'y croire.
C'est les Aristochats qui t'ont donné envie de jouer du piano. T'as demandé d'essayer, au moins, juste pour voir, si ça me plaît pas j'arrête, promis papa, promis maman.
T'as jamais arrêté.
T'y as même jamais pensé.
Et chaque touche qui te dit respire Thibault, tu vas y arriver Thibault, tu mérites d'être heureux Thibault, tu en es devenu drogué.
La musique n'est pas une passion, c'est une manière de vivre. La tienne. Celle qui t'a permis de te libérer. Poids autour des chevilles envolé. Respire Thibault. Tu vas y arriver Thibault. Et des ailes qui te sont poussées,
bien loin de cette vision de ton corps qui ne t'allait pas, qui ne te correspondait pas, toi, tu te voyais déjà au-delà.
Papa, maman, je suis un garçon, je m'appelle Thibault, enchanté.
Et l'amour dans leurs yeux,
et l'incompréhension des autres,
et la haine de certains,
silencieuse
vicieuse
c'est le silence qui s'enfonce le plus dans ta peau, parmi tout ce qu'on a pu te faire subir. Couteau aiguisé, pas un bruit pas un son pas la moindre explosion, et toi qui attends, comme un con. Mais les lâches prennent la fuite, toujours, et tu es resté dressé là en te disant qu'ils vont finir par comprendre que tu n'as pas changé. Que tu es juste plus heureux.
Autour de toi, les cendres de vos liens, arrachés, comme une bombe qui se serait abattue en plein sur ton crâne, tout est dévasté. Que reste-t-il de ton amour pour les autres ? Cœur en lambeaux mais les yeux pleins d'espoir, tu débordes encore d'affection pour ces personnes qui n'en méritent pas le quart.
(*)(*)(*)
Et puis,
et puis
(il t'a remarqué).
C'est con, les applis de rencontre ; ça marchera jamais, que tu t'es dit - et pourtant tu t'es quand même inscrit.
Pas resté longtemps,
le cœur qui fait boum devant la photo.
T'as ignoré la fille sur son insta, t'as ignoré ses hésitations, ses tremblements, ses bafouillements - t'as fait comme si ce n'était rien (mais tu savais, au fond, qu'il y avait quelque chose qui tournait pas rond).
Tu t'es laissé entraîné dans la spirale de l'amour ; que c'est con comme expression, tout de même.
Coup de foudre ? Peut-être (sûrement), appelez ça comme vous voulez ; toi, tout ce qui a commencé à t'importer, c'était lui.
Et ça a continué,
même quand ça a éclaté, lorsque la vérité t'a été révélée. Au fond, tu as toujours été un peu coupable, au fond, tu lui avais déjà pardonné avant même qu'il ne t'en parle.
Vous avez réessayé, de façon plus posée.
Vous avez réessayé, mais cette fois, vous avez fait en sorte que la communication soit devenue la clé.
Vous avez réessayé,
ça a marché
et ça continue de marcher
encore aujourd'hui.Fleuriste de mère en fils, la boutique familiale comme trophée de vie (+) Regards qui se tournent vers les hommes dès ton plus jeune âge - ceux qui disent que les enfants n'ont pas de sexualité ne sortent que des conneries. Toi, tu l'as su tôt, même si tu l'as toujours caché à ta famille. (+) Enfin, presque. Maman se doutait bien de quelque chose, vous n'en avez juste jamais parlé frontalement. Y'a bien eu ce regard inquiet lorsque la guerre a commencé, mais qui ne s'inquièterait pas dans ces conditions ? (+) Engagé dès le début pour aller au front, t'es revenu les bras ballants et des traumatismes en plus. Cauchemars qui te réveillent souvent la nuit, en cris, tu ne t'es plus jamais senti en sureté - sauf entre ses bras. (+) Rencontre rempli de danger, un soir à l'auberge où tu t'es mis à travailler après la guerre. Endroit rassemblant les résistants, t'as réceptionné les armes et ses yeux bleus t'ont happé dans un gouffre dont t'es jamais sorti. (+) relation plus que secrète, mais terriblement délicieuse ; et le danger qui vous guettait à tout moment, qui rajoutait du goût à tout ça.
Il n'aura même pas eu le temps de voir la liberté ; c'est là ta plus grande déception. (+) Mort le sourire aux lèvres malgré la douleur dans le corps, prêt à le rejoindre. Hâte de le rejoindre. Lui raconter tout ce qu'il a pu rater, ces douze dernières années.
Bjr moi c'est Tetsu/Eli, 22 ans au compteur et je suis ravie d'avoir fondé ce forum parti d'un souhait de trouver un forum se passant à Paris et d'une simple idée de réincarnations. J'espère que vous l'aimerez autant que moi !
☾ Ven 15 Juil - 22:34
Kenny Saint-Geniès
Messages : 2
Date d'inscription : 13/07/2022
Occupation : branleur professionnel
Trigger Warning : kenny : alcool, langage, homophobie intériorisée, violence, troubles psy non traités / wilbur : trafic d'arme, suicide, mutilation
épouse moi stp
Félicitations à toi, tu es désormais validé(e) ! Afin de compléter cette validation, plusieurs nouvelles étapes s'ouvrent à toi.
Tu peux également faire une
Nous espérons que tu te plairas parmi nous !
☾ Sam 15 Oct - 20:05
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